Le 23/10/2025
Symbole de style, compagnon du quotidien et désormais support de communication à part entière, le sac a traversé les âges sans jamais perdre de son utilité. Qu’il soit en cuir, en toile, en coton bio ou en matière recyclée, le sac raconte une histoire fascinante : celle de l’évolution des besoins humains et de la créativité artisanale. Dans cet article, nous vous emmenons à la découverte de l’histoire du sac, depuis ses origines lointaines jusqu’à l’ère moderne des sacs personnalisés et écoresponsables, qui sont aujourd’hui au cœur de la démarche Goodies Français.
Aux origines du sac : un outil indispensable pour l'Homme
Bien avant de devenir un accessoire esthétique ou un objet publicitaire, le sac répondait à un besoin essentiel : transporter et protéger les biens. Les premiers sacs remontent à la Préhistoire. Les hommes utilisaient alors des peaux d’animaux cousues ou des fibres végétales tressées pour ramasser et transporter leur nourriture, leurs outils ou leurs trouvailles. Chez les Égyptiens, les pochettes en lin faisaient déjà partie de la vie quotidienne, tandis que les Grecs et les Romains utilisaient des bourses en cuir attachées à la ceinture. Le mot “sac” vient d’ailleurs du latin saccus, lui-même issu du grec sakkos, qui désignait un sac de toile ou de chanvre. Autrement dit, depuis des millénaires, le sac accompagne l’Homme dans ses déplacements et son évolution.
Le Moyen Âge et la Renaisssance : le sac, reflet du rang social
Au Moyen Âge, les vêtements ne possèdent pas encore de poches. Hommes et femmes transportent donc leurs effets personnels dans des bourses et petits sacs accrochés à leur ceinture. Ces accessoires, autrefois purement fonctionnels, deviennent peu à peu des symboles de statut social. Les matériaux employés varient selon la richesse : le cuir pour les artisans, la soie brodée ou le velours pour les nobles. À la Renaissance, les femmes raffinent davantage leurs sacs, les décorant de perles, de fils d’or ou d’argent, tandis que les hommes adoptent des sacoches de voyage plus robustes. Ces objets, souvent réalisés à la main, témoignent déjà d’un savoir-faire artisanal et d’un sens du détail qui annonce la maroquinerie moderne.